Communiqué No Border-Calais

mercredi 14 juillet 2010

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Mme Natacha Bouchart, maire de Calais, veut interdire à No Border d’aider les "migrants" sur la voie publique. Ni No Border, ni l’aide, ni la voie publique n’appartiennent à Mme Bouchart dont la Toute Puissance ne représentait que 23%, toute droite confondue, aux dernières élections.

No Border n’est pas une association d’aide aux réfugiés mais un mouvement politique pour la liberté de circulation, la fin des frontières et de l’exploitation des salariés, ainsi que la possibilité pour chaque humain de déterminer où il veut vivre sans être enfermé dans des camps d’étrangers. Personne n’est illégal.

Nous n’avons pas à obéir à Mme Bouchart dont les "idées" et les pratiques sont similaires à celles de l’extrême-droite ;
- actes illégaux contre les droits humains,
- mépris des chômeurs et des "pauvres calaisiens",
- mensonges et organisation de la délation,
- tentative d’éviction des pauvres du centre-ville par la construction de logements hors de prix
- allégeance envers le grand patronat...

Les associations subventionnées par la municipalité n’ont pas le monopole de l’aide aux migrants. De nombreuses personnes anonymes agissent sans association ni argent public pour corriger les atteintes aux droits humains des réfugiés, organisées par l’Etat.

Avec le conseil des migrants, sans migrant, et ses subventions, la mairie de Calais a pu museler les associations humanitaires locales, et s’est donnée les mains libres pour agir en dehors de la légalité abusant de pouvoirs qu’elle ne détient pas.

Il ne suffit pas de refuser toute rencontre avec les représentants des organisations de défense des droits humains, ni de les empêcher de se réunir dans des salles municipales, ni de bloquer tout dialogue avec les associations subventionnées, pour faire croire que tout va bien, qu’il n’existe plus de guerre capitaliste dans le monde ni de personnes qui les fuient pour sauver leur vie.

Il existe des lois qui interdisent à une mairie et à monsieur Mignonnet, adjoint à l’environnement durable, de pénétrer dans un lieu privé et d’y voler les affaires et les papiers des personnes pour les détruire.

Il existe aussi des lois qui interdisent à la police de contrôler sans motif les personnes, de les mettre en garde à vue sans avocat et de faire en sorte de renvoyer des gens vers un pays qu’ils ont fui, pour bénéficier d’une prime de fin d’année en fonction du nombre de gardes à vue et d’expulsions réussies.

La véritable misère à chasser, c’est la misère intellectuelle sur laquelle poussent toutes les idées nauséabondes de l’extrême-droite, celles qui sont l’unique soutien à l’attaque actuelle de tous nos droits sociaux et libertés publiques, en résumé nos droits humains.

No Border continuera d’aider les réfugiés à exercer leurs droits à la vie sur la voie publique de Calais, No Border continuera à surveiller les agissements de la police et à s’opposer à la destruction perpétuelle des lieux de vie de ceux que le pouvoir s’acharne à rendre invisibles...

Il n’y a aucune autorisation préalable à obtenir dans un pays et une ville si "démocratiquement" gérés pour exercer le devoir politique de solidarité envers les salariés de tous pays.

noborder-groupelocal-calais_at_hotmail.fr

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