Dans la continuité des événements de la semaine du Noborder camp à Bruxelles du 25 sept au 3 oct...et pas seulement le 29 septembre...
Brisons les chaines de la bienséance... Pas de compromis sur la révolte... A bas la politesse traitresse des luttes utérines... Ce que nous entendons démollir ce sont les démolisseurs... "Parceque nous sommes si amoureux et néanmoins mourants... Protestez !!!!!!!" (Julian Beck)
Résister c’est créer Créer c’est résister
Au delà du fait de faire valoir des droits chimériques qui n’existeront que si nous nous organisons en dehors de leurs constitutions et en dedans de la constitution du vivant... Je vous invite à gonfler les rangs de l’insurrection... cet appel à mobilisation omettant l’essentiel et étant déplorablement édulcoré... Je me permet de le compléter par cette introduction qui en dit un peu plus de notre lutte réelle...
"Debout, enfants terribles de la rébellion. L’heure a sonné de leur montrer de quoi nous sommes capables ensemble contre leur stupide égoïsme stérile et puéril. À bas les hiérarchies et vive la solidarité. Leurs crimes, à la vue de tou(te)s ne resteront pas impunis encore longtemps. Ils devront répondre de leurs abus lorsque le glas sonnera la fin de leur domination si fragile après tout. Nous sommes des millions d’êtres humains et ils ne sont qu’une poignée d’imbéciles." (Extrait d’une lettre de soutien depuis le Chiapas...intégrale en bas de page)
Suite à la multiplication des violences policières à l’occasion de manifestations,
Appel à manifester pour la défense des libertés d’expression et de manifestation
16 octobre – 15 heures – Porte de Hall
Bruxelles a été récemment le cadre d’événements d’ampleur internationale telles que l’euro-manifestation contre l’austérité qui a rassemblé plus de 100.000 personnes et le camp « No Border » qui avait pour objectif de critiquer les politiques migratoires européennes et de revendiquer la liberté de circulation et la suppression des frontières. A l’occasion de ces événements, de nombreuses entraves aux libertés d’expression et de manifestation, pourtant garanties par la Constitution, ont eu lieu.
En effet, plusieurs centaines de personnes ont fait l’objet d’arrestations « préventives » par les forces de l’ordre. En outre, de nombreux témoignages attestent, pendant et après les arrestations, de sérieuses violences policières (gazages, matraquage…) et humiliations, notamment à caractère sexuel. Plusieurs journalistes ont également été menacés, voire arrêtés, par des policiers.
Faits marquants
Le mercredi 29 septembre 2010, au moment de rejoindre l’euro-manifestation, de nombreux militant(e)s logeant au No Border Camp sont arrêté(e)s dans les rues ou stations de métro autour du camp. D’autres personnes auront à peine eu le temps de se joindre à la queue du cortège avant de se faire encercler et arrêter par la police, de façon violente. La police a également procédé à l’arrestation ciblée de personnes ne portant pas la tenue syndicale au sein de la manifestation. Bilan de la journée : environ 300 arrestations. Plusieurs photographes et cameramen/women ont également été menacé(e)s, certain(e)s arrêté(e)s et molesté(e)s, par des policiers.
Le vendredi 1er octobre, le départ d’une manifestation est fixé à 19h, gare du Midi. Alors qu’aucun incident n’est à déplorer, de nombreuses personnes tentant de se rassembler, et aussi de simples passant(e)s se font arrêter (environ 150 arrestations). Ces arrestations auraient été effectuées sur base d’un arrêté de police des bourgmestres d’Anderlecht, St-Gilles et Forest, interdisant tout rassemblement de plus de 5 personnes sur la voie publique. La police ne s’est apparemment pas tenue a cet arrêté, embarquant tous les « jeunes » ou « alternatifs », qu’ils/elles soient seul(e)s ou en groupes de moins de 5 personnes. Outre l’arbitraire total de ces arrestations, de nombreux cas de violence dans les commissariats ont été rapportés : humiliations à caractère sexuel, traitements inhumains et dégradants (coups, pressions sur les ganglions, étouffement, refus d’accès à l’eau et aux sanitaires). Des comportements inacceptables.
Appel au rassemblement et revendications
Nous, un collectif de citoyennes et de citoyens, dénonçons les contrôles au faciès et les arrestations « préventives » qui ont eu lieu à l’occasion de ces rassemblements citoyens. Nous condamnons fermement les violences et les mauvais traitements par les forces de l’ordre.
Nous appelons donc toutes les personnes soucieuses du respect des droits humains fondamentaux et inquiètes du climat sécuritaire de plus en plus pesant, à participer à un rassemblement pacifique le 16 octobre prochain, à 15h, à la porte de Hal, pour exiger :
que les responsabilités vis-à-vis des évènements graves survenus la semaine dernière soient dégagées ;
que la justice fasse la lumière sur les violences et les mauvais traitements commis à l’occasion de ces rassemblements ;
que le droit de manifester, la liberté d’expression et l’intégrité physique soient effectivement et scrupuleusement respectés.
Un collectif de citoyennes et de citoyens
Continuez à envoyer vos plaintes et témoignages suite à toutes les arrestations de la semaine, traitements et abus en tous genres ,à La ligue des droits de l’homme (voir modele de plainte en ligne) ou sur juridixnbc@vluchteling.be
*LETTRE DE SOUTIEN D’UN AMI DE LA LUTTE DEPUIS LE CHIAPAS Salut à toi, salut à vous,
Salut à toutes celles et tous ceux qui luttent à Bruxelles en ces jours de guerre contre l’humanité, Ici, au Chiapas, les attaques paramilitaires sont monnaies courantes contre les ami(e)s (des) zapatistes ; les flics et l’armée attendent impatiemment dans leurs casernes qu’il y ait une réponse -quelle qu’elle soit- pour rentrer dans le lard des défenseuses et des défenseurs d’un monde meilleur possible, dit-on encore dans ces contrées isolées, et désirable, dirons-nous en voyant les excès des dictatures de tous temps. Bien sûr, avec le cirque du bicentenaire de la supposée "Indépendance" mexicaine ; les soldats ont fièrement défilé à Mexico -accompagnés de quelques représentants de divers autres pays fascistes (Espagne, Honduras, Etats-Unis, ...)- pour nous montrer leurs pitoyables forces armées, avec leurs armements médiocres de seconde main et leurs misérables militaires bariolés et cons. D’autres milichiens se sont pavanés dans d’autres villes de divers états du pays, quoique dans certains autres il n’y a pas eu de défilé du tout puisque les gens se rendent bien compte -surtout ceux qui ne sont pas accros à la télé-poubelle- qu’il n’y a absolument rien à fêter, et ce depuis longtemps.
Cela ne nous empêche pas d’être à l’affût de ce qui se passe dans d’autres coins de cette planète qui commence singulièrement à gerber les effets produits par les humains robotisés et de leur rêve de domination totale sur les ressources naturelles et surtout de dominer leurs véritables propriétaires : celles et ceux qui la protègent depuis des siècles, et pourquoi pas, depuis des millénaires ! Ainsi, depuis la petite ville coloniale et merdique de San Cristobal (Jovel pour les intimes), je vous envoie mes salutations rebelles les plus fortes et un appui au moins moral pour affronter ces cerbères du pouvoir qui ne se rendent même pas compte qu’ils appartiennent à un monde qui n’existe plus, grâce à notre action décidée de changer les règles du jeu, ou plutôt d’anihiler les règles d’un jeu qui n’en vaut pas la peine : le jeu du pouvoir hégémonique triomphant et compétitif. Debout, enfants terribles de la rébellion. L’heure a sonné de leur montrer de quoi nous sommes capables ensemble contre leur stupide égoïsme stéril et puéril. À bas les hiérarchies et vive la solidarité. Leurs crimes, à la vue de tou(te)s ne resteront pas impunis encore longtemps. Ils devront répondre de leurs abus lorsque le glas sonnera la fin de leur domination si fragile après tout. Nous sommes des millions d’êtres humains et ils ne sont qu’une poignée d’imbéciles.
Depuis les montagnes du Sud-Est mexicain. À bas les frontières et les États qui les imposent.
Vidéos et compte rendus des faits :
1. VIDEOS YOUTUBE.COM
http://www.youtube.com/watch?v=1qIg...
http://www.youtube.com/watch?v=-IU7...
2. ARTICLE DU JOURNAL LE SOIR : Source originale : http://archives.lesoir.be/-on-n-821... « On n’arrête pas les gens préventivement »
VANDEMEULEBROUCKE,MARTINE
Vendredi 1er octobre 2010 Manifestation Polémique après les arrestations « sans motif » de plus de 200 personnes : elles sont illégales pour les juristes La police était satisfaite mercredi soir, à l’issue de la manifestation européenne : peu d’incidents et « seulement 244 arrestations administratives » dont 200 environ étaient « préventives ». Ces personnes ont été arrêtées pour la plupart alors qu’elles se dirigeaient vers le métro pour rejoindre la manifestation. « Nous n’étions pas en groupes, raconte l’une d’elles. Le seul vrai groupe était constitué de manifestants habillés en clowns. » La police a une autre version : « Ces gens possédaient des objets qui n’avaient pas leur place dans une manifestation. » Sans préciser lesquels. Selon plusieurs témoignages, la majorité des personnes arrêtées préventivement avaient pour caractéristique commune de sortir ou d’être à proximité du « No Border camp » installé à Tour et Taxis depuis une semaine. Le No Border rassemble jusqu’à dimanche 700 à 800 personnes, issues de différents pays européens, sur les questions de libre circulation en Europe. Au programme : débats, expositions mais aussi actions de protestation contre les centres fermés. Certains ont participé à une manifestation contre le centre 127 bis dimanche soir qui a mal tourné. Il y a eu des blessés de part et d’autre. C’est sans doute ce qui a amené la police à assimiler les participants réels ou supposés au No Border comme des agitateurs en puissance. « J’ai été arrêté dans la rue sans aucune explication, nous raconte un Français, arrivé lundi à Bruxelles. J’ai été mis en cellule et relâché à 21 heures toujours sans explication. » Peut-on arrêter les gens « préventivement » ? La question fait bondir les juristes. « Le droit de manifester est une liberté constitutionnelle, rappelle Emmanuel Lambert pour la Ligue des droits de l’homme (LDH). Empêcher une personne de le faire est contraire à ces dispositions et on ne peut pas arrêter quelqu’un sans motif. » Pour l’avocat Vincent Lurquin, la police peut, avant d’arrêter quelqu’un, avoir des indications comme le fait d’être armé, d’être signalé comme le sont certains supporters de foot dangereux. Mais « dans ce cas-ci, qui décide des motivations supposées de ces manifestants ? On arrête les gens pour ce qu’ils font pas pour ce qu’ils sont ». Les arrestations préventives posent deux problèmes : « Un problème pénal. Aucune infraction n’avait été commise. Et un problème de respect de la vie privée. Des informations ont été prises sur les participants à ce camp et transmises aux policiers. » Pendant la manifestation, les policiers ont arrêté parfois très durement les activistes qui voulaient rejoindre le cortège, Porte de Hal. Ils ont été encerclés et isolés des autres manifestants. Encore des arrestations administratives sauf pour trois personnes mises à la disposition du Parquet. Deux d’entre elles avaient participé à la manifestation de dimanche et sont soupçonnées d’avoir provoqué la chute de policiers à cheval au 127 bis. Dans un communiqué, la Ligue des droits de l’homme et Bruxelles Laïque s’inquiètent des dérives que représentent ces arrestations préventives. « Ces personnes ont été privées de liberté pendant plusieurs heures. Il n’y a pas de jugement, pas d’inculpation. Elles ne peuvent ni se défendre ni porter plainte », rappelle Vincent Lurquin.
Noborder mailing list Noborder@lists.aktivix.org https://lists.aktivix.org/mailman/l...
Lettre d’un militant syndical aux permanent, délégués et militant syndicaux de la FG
Aux permanent, délégués et militant syndicaux de la FGTB,
En tant que permanent jeunes FGTB, je justifie mon mandat et mon salaire par la défense des intérêts et des droits des jeunes générations dans une perspective interprofessionnelle liant les actifs et les non actif et toutes les centrales professionnelles.
Les jeunes d’aujourd’hui qui ne sont pas endormis par la société capitaliste qui les assomment à coup de football, de télévision et de bien de consommations futiles se battent pour plus de justice sociale et climatique. La Centrale JEUNES FGTB ne peut pas ignorer ce mouvement.
En parlant de cette génération qui s’est notamment réunie à Copenhague, Hervé Kempf, journaliste au Monde dit, « Ce mouvement de la justice climatique est en train de se constituer et de s’installer. Il se forme sur une alliance plus large que l’altermondialisme, parce qu’il absorbe les écologistes et les autonomes. (...) Ils sont orientés vers une écologie pratique, mais ils ont l’esprit ouvert : ils ont su intégrer la question sociale, celle des femmes, ils ont voulu une base démocratique. (...) Le mouvement de la justice climatique accompagne aussi l’arrivée d’une nouvelle génération en politique : l’écologie est populaire dans cette génération (...) Ce sont les jeunes qui vont vivre la crise climatique dans toute son intensité. »
Il faut rajouter à cela que ce mouvement de la jeunesse est horizontal, sans hiérarchie, il y est fait confiance aux individus, ce qui enthousiasme les jeunes. Sur le fond, l’idéologie défendue est que le changement climatique et les inégalités sociales croissantes résultent d’un système économique global fondé sur l’appropriation par les élites des ressources planétaires, locales et nationales. Ce mouvement stigmatise une élite globale privilégiée engagée dans une production extrême motivée par le profit et dans une scandaleuse surconsommation.
En outre, ces jeunes ne sont plus dupes, la démocratie leur parait être une illusion qui permet certes quelques défouloirs social à l’image de la manifestation autorisée contre l’austérité organisée par la CES. Ces modes de protestation encadrée ne dérange pas le pouvoir en place, dès lors, ils croient à de « nouvelles » sorte de contestation plus directe et non violente (blocage, sit’in, occupation,...). Face à ces nouvelles formes de contestation, les autorités cherchent des réponses. Face à certain succès du mouvement, les gouvernements partout dans le monde font voter des lois permettant des interpellations préventives sans aucun contrôle judiciaire.
Ont-il raison ? A la lumière de l’histoire nous pouvons tout de même reconnaître que la résistance s’est toujours fait dans la désobéissance. Que peut-on espérer réellement d’une manifestation de 100 000 personnes ? Un retrait ou un abandon des mesures d’austérité ? Je pense que peu de syndicalistes y croit. C’est une démonstration de force mais pas une action directe contre le système qui va faire payer au travailleurs une crise dont ils ne sont pas responsables.
Cependant malgré cette constations, ces jeunes se battent avec un profond respect des différentes formes d’action : ce 29 septembre en Belgique, sous nos yeux et avec les accords préalable avec la FGTB, ils avaient prévu de rejoindre le cortège syndical. Ils voulaient y faire passer leur message. Pour eux, en réaction au mot d’ordre de la CES « des emplois pour tous et une croissance durable », ils voulaient manifester pour un travail décent (pas n’importe quel emploi) et un système qui permettent un mode de vie adapté à l’environnement. Ils voulaient, tout comme les organisations syndicales, avoir un char et distribuer des tract pour sensibiliser les syndicalistes à leur cause et les inviter à des actions directes non violente contre le sommet d’ EcoFin le lendemain. Étant impliqué à mes heures perdues dans « Precarious United » (le collectif organisateur de la participation des militants du NO BORDER à la Manifestation contre l’Austérité) je pense être en mesure de pouvoir l’affirmer même contre l’avis de la police qui depuis le début du NO BORDER fait preuve d’une extrême violence et de procédés de manipulation indigne.
Ce message des jeunes de Precarious-United, beaucoup de personnes à la FGTB peuvent le comprendre, certains se sont même engagés à les aider à pouvoir s’exprimer lors de la manifestation, ils avaient une place réservée dans la manifestation.
Or, sous un mot d’ordre de la CES (?) ou de la police (?), la FGTB a laissé, et même pire, défendu le tabassement et l’emprisonnement de 350 militants actifs pour la cause des sans papier (les militants venaient en effet en majorité du camps NO BORDER auquel plusieurs représentants syndicaux participaient). « Laisser les policiers faire leur travail !, les policiers sont des travailleurs comme les autres » peut-on entendre du mégaphone d’un syndicaliste FGTB.
Personne ne les a prévenu que la police ne les voulaient pas sur le cortège. Ils se sont rendu, pour ceux qui ne se sont pas fait arrêter, pour presque 12 heures de préventive, avant même d’avoir rejoint le cortège - précisément la fanfare Samba et les clowns activistes qui rendent leur mouvement plus sympathique aux yeux des gens qui ne les connaissent pas - à la place Bara où l’organisatrice de la manifestation leur à dit de se rendre.
Après s’être fait confisquer leurs banderoles (afin d’être non identifiable ?), ils se sont tous, sans distinction, fait matraqués, gazés et arrêtés par la police anti-émeute, sans avoir commis aucun acte délictueux, et sous les yeux de la FGTB Verviers et Liège comme indiqué dans ce témoignage d’un militant : « au total, il y a eu plus de 350 arrestations administratives puisqu’aucune charge pénale n’a plus être établie contre les manifestants arrêtés : aucune dégradation commise, aucune arme ou objet dangereux trouvé. L’argument avancé par la police était que notre groupe n’était membre d’aucun syndicat et donc susceptible d’être incontrôlable et violent. Les syndicats, loin d’avoir démenti cette version, l’ont cautionné en rappelant à l’ordre les affiliés qui tentaient de protéger le Bloc Critique des assauts policiers. Durant la durée de l’arrestation, de nombreuse témoignages des remarques, insultes, humiliations et vexations racistes, homophobes, sexistes... Nous avons été stigmatisés sur notre identité sociale, politique et culturelle supposée : "Sale chômeur, va travailler" revenait sans cesse (...) Au delà de ce qui nous est arrivé personnellement le mercredi, la répression et les violence policières se sont déroulées en toute impunité durant toute la semaine. Dès dimanche, des dizaines de personnes étaient arrêtées chaque jour, sur simple présomption d’affiliation avec le camp. Dès mercredi, des cas de tortures physiques sont rapportés. Vendredi, des témoignages d’humiliations et tortures à caractère sexuel se sont multipliés »
En tant qu’organisation impliquée dans la concertation sociale, je peux concevoir que nous ne pouvons pas nous permettre d’utiliser les moyens d’action de ces jeunes alter-mondialiste convaincu. Mais si nous sommes encore un syndicat révolutionnaire nous devons, à tout le moins, veuillez à ce que les droits de l’homme et le droit des peuples à s’exprimer ne soient pas bafoués comme il l’a été ce 29 septembre sous peine d’être taxé de collabo d’un système capitaliste qui radicalise sa répression (voir les répressions aux différents G8, G20, à Copenhague,...).
La répression policière a été terrible pendant le camps NO BORDER, ces jeunes, dont beaucoup sont affiliés à la FGTB, s’organisent de manière horizontale et se mode d’organisation fait peur aux systèmes en place parce que personne n’est responsable, à part les individu eux-même, des actions entreprises.
C’est pourquoi en tant que jeune investit dans la lutte contre le capitalisme au sein du syndicat mais également au seins du mouvement alter-mondialiste je demande une réaction forte de la part de la FGTB, plusieurs réactions peuvent être un signal à la jeunes génération qui a été fortement déçue par l’attitude de la FGTB.
Afin de restaurer la confiance avec le mouvement alter-mondialiste la Centrale JEUNES FGTB de Verviers revendique :
Des excuses personnelle au jeunes du NO BORDER et précisément au collectif « Precarious United » pour avoir faillit (sous manipulation policière peut-être) à notre devoir de syndicaliste qui est de respecter et de veiller au respect des droits de l’homme dans les manifestations. Une condamnation virulente, ne fusse que par solidarité (dans le sens où se mode de répression pourrait toucher la FGTB si elle s’accroche à ses valeurs socialiste), cette répression policière digne d’un système fasciste : interdiction de manifester ; arrestation de tout groupe de plus de 5 personnes ; interdiction de filmer les interpellations ; provocation et humiliations de militants ; interdiction de circuler librement ; ? La mise en lumière les responsabilité de la FGTB dans ce carnage social La participation officielle à la manifestation contre les répressions policières ce samedi Il nous faut garder notre droit d’organiser nos propres manifestation, la police n’a pas à choisir de qui à droit ou pas à participer à une manifestation syndicale (d’abord les alter-mondialiste et puis les métallo parce que jugé trop turbulent ?)
Pour ceux qui reste bien en place dans le système capitaliste le monde n’a pas changer, cependant, pour ceux qui contestent, nous avons pu à Bruxelles - comme à Copenhague ou les autres sommets mondiaux - nous rendre compte de la force de frappe et des moyens de défense (manipulation, mensonge, illégalité) guerrier et anti-démocratique du système capitaliste.
Nous sommes à l’heure de devoir donner un signal fort et des actes concrets vis-à-vis de à cette jeunesse qui s’est sentie trahie par la FGTB. Nous ne pouvons pas nous permettre d’ignorer ces jeunes engagés dans la lutte anticapitaliste, ils sont le syndicat d’aujourd’hui et de demain.
Des images, témoignages, communiqué de presse et vidéo de cette répression :
Mais que fait la police ?